Chaleur et confort
La diffusion de chaleur entre l'individu et l'ambiance s'effectue selon divers mécanismes :
- Plus de 50 % des pertes de chaleur du corps humain se font par convection avec l'air ambiant (convection et évaporation par la respiration ou à la surface de la peau)
- Les échanges par rayonnement à la surface de la peau représentent jusqu'à 35 % du bilan alors que les pertes par contact (conduction) sont négligeables.
- Le corps perd également 6 % de sa chaleur à réchauffer la nourriture ingérée.
Le confort thermique dépend de 6 paramètres :
- Le métabolisme, qui est la production de chaleur interne au corps humain permettant de maintenir celui-ci autour de 36,7°C ainsi que l'habillement, qui représente une résistance thermique aux échanges de chaleur entre la surface de la peau et l'environnement.
- La température ambiante de l’air Ta.
- La température moyenne des parois ou plus général, de l'enveloppe Tp
- L'humidité relative de l'air (HR), la vitesse de l'air, qui influence les échanges de chaleur par convection (max. 0,2 m/s dans un bâtiment).
De façon simplifiée, on peut définir une température de confort ressentie ou "température opérative" par :
T° opérative = (T°air +T°parois) / 2 (moyenne avec une vitesse < 0,2 m/s)
Ainsi, le lundi matin, la température des parois est encore basse et le confort thermique n'est souvent pas atteint malgré la température de l'air de 20 ou 21°C...
Un meilleur confort avec moins d'énergie
Si l'on considère le calcul simplifié de la température opérative, c'est bien le rayonnement des parois qui est prépondérant dans le résultat.
Ainsi, en augmentant l'importance relative du rayonnement il est possible de réduire l'énergie nécessaire à la convection, pour un même confort, d'une part en réduisant les "pertes" de la stratification - fuites - hauteur de tête... et d'autre part en réduisant la température de 2 à 3 degrés avec un "ressenti" plus important.
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Car, avec le rayonnement, le corps à un "sentiment de confort" identique à celui de la convection mais avec une température réelle d'environ 3 degrés de moins qu'avec l'air chaud !
Cette importance de nos échanges par rayonnement explique que nous sommes très sensibles à la température des parois qui nous environnent, ... et explique l'inconfort dans les anciennes églises, malgré l'allumage de l'aérotherme plusieurs heures avant l'entrée des fidèles !
Confort et économies
Chauffer des surfaces, les avantages
Sans plus de stratification, la chaleur étant produite sur et par le sol ou les objets ambiants et non plus par de l’air :
- Absence de mouvements d’air
- Pas de transport de particules et de poussières
- L’air reste frais pour une respiration confortable
- Niveau sonore bas
- Possibilité de chauffer des zones individuelles
Le gain en température au niveau des places de travail est élevé et la diminution de la consommation induite d’énergie est très importante, de 30% à 50%.
Ne chauffer que quand et où il le faut
Avec la sonde thermique et le thermostat fourni avec les radiants, il est possible de planifier les horaires et les températures souhaitées pour le chauffage, pauses, week-end et vacances comprises.
En effet, lorsqu’une pièce n’est pas utilisée, traditionnellement, il est plus économique de ne pas couper totalement le thermostat, mais de le diminuer de quelques degrés. Sans chauffer une pièce entière, il est possible de ne chauffer que des zones de travail par exemple.
Avec le chauffage par rayonnement qui permet une montée en température très rapide, le chauffage peut être drastiquement réduit voire coupé si le hors gel n'est pas désiré. Premiers gains d'énergie !
Une bonne régulation
Durant les courtes absences (pause de midi, par exemple) : il est aussi possible de réduire la température de confort de 5 à 10° C selon le genre d'exploitation des locaux.
Le réglage automatique de la température souhaitée permet ici de nouvelles économies puisqu’il n’y a aucune inertie de chaleur.
Un très bon rendement final:
Avec la technologie radiants, les pertes de transport n’existent pas, seuls les rendements de production et de rayonnement de chaleur sont considérés.
Le rendement de production est proche des 100% alors que le rendement total de rayonnement est de l’ordre de 85%, ce qui est très bon par rapport au rendement final d’une installation avec de l’air chauffé.